Aide à la protection complémentaire santé : fusion de la CMU-C et de l'ACS au 1er novembre
A compter du 1er novembre prochain, les dispositifs de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l'aide à la complémentaire santé (ACS) seront fusionnés. Les textes réglementaires fixant les modalités de mise en uvre de cette fusion posée par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2019 ont été publiés dimanche au Journal officiel. L'axe principal de la réforme est lextension de la CMU-C aux personnes actuellement éligibles à l'ACS. L'ACS en tant que telle disparaîtra. La CMU-C restera gratuite pour les personnes disposant de revenus annuels qui n'excèdent pas, en 2019, 8 951 pour une personne seule. Au-delà de ce premier plafond et jusqu'à 12 084 (plafond actuel de l'ACS), une participation financière sera demandée. Son montant mensuel forfaitaire s'échelonnera entre 8 pour un assuré âgé de 29 ans au plus, 14 sil est âgé entre 30 et 49 ans, 21 entre 50 et 59 , 25 entre 60 et 69 ans, et 30 pour lassuré âgé de 70 ans et plus. Le renouvellement à la nouvelle CMU-C sera automatique pour les allocataires de l'ASPA (minimum vieillesse) et du RSA. Les autres points précisés par le principal décret dapplication sont lajustement du champ des ressources prises en compte pour l'attribution de l'aide et les procédures en cas de non-acquittement de la participation financière et de recouvrement des indus de prestations.
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Editorial
Orienter, oui… imposer, non !
Quand le législateur devient allocataire d’actifs… En effet, la loi Industrie verte prévoit l’obligation d’introduire une part minimum d’investissement en actifs non cotés dans les contrats d’assurance-vie et PER lorsqu’ils sont investis via la gestion pilotée.