Augmentation significative des arriérés de charges courantes dans les dossiers de surendettement
La Banque de France a publié son étude annuelle relative à la typologie des ménages surendettés. Elle intègre cette année une comparaison sur cinq ans. Trois tendances se dégagent. D'une part, la part des crédits à la consommation dans les dossiers déclarés recevables a nettement diminué : 39,3 % en 2016, contre 58,2 % en 2011. A l'inverse, la part de l'endettement lié à des crédits immobiliers est passée de 22,6 % à en 2011 à 35,3 % en 2016. Enfin, le montant des arriérés de charges courants (logements, énergie, etc.) et des autres dettes (dettes familiales, cautions, etc.) a augmenté de près de 38 % en cinq ans. Les arriérés de charges courantes affectent aujourd'hui 82,1 % des situations de surendettement, lesquelles concernent majoritairement des personnes seules, sans aucune capacité de remboursement dans plus dun cas sur deux.
Comment faire un don de titres aux Petits Frères des Pauvres
Editorial
Orienter, oui… imposer, non !
Quand le législateur devient allocataire d’actifs… En effet, la loi Industrie verte prévoit l’obligation d’introduire une part minimum d’investissement en actifs non cotés dans les contrats d’assurance-vie et PER lorsqu’ils sont investis via la gestion pilotée.