"L'accès au crédit immobilier sera maintenu, sans le moindre doute", affirme la Banque de France dans un communiqué, qui intervient après les craintes suscitées par la recommandation du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) enjoignant les établissements de crédit à "se conformer aux bonnes pratiques établies" en matière d'octroi de crédits immobiliers aux particuliers. Ainsi les banques sont-elles invitées à respecter le taux d'endettement individuel couramment admis (33 %) et à limiter la durée des prêts à 25 ans au maximum. "Il s'agit de protéger les ménages et non de les exclure du crédit immobilier", explique la Banque de France, qui ajoute que les banques peuvent aller au-delà des deux règles énoncées, dans une limite de 15 %, "ce qui est significatif". La recommandation, qui n'est en aucun cas une interdiction, était une réponse "à certaines dérives observées [des banques]", rappelle la Banque de France. L'Observatoire des crédits aux ménages, proche de la Fédération bancaire française, estimait toutefois que la mesure pouvait potentiellement exclure 100 000 ménages de l'accès au crédit. Des chiffres "qui nont aucun fondement", réplique la Banque de France qui affirme que "le crédit immobilier continuera de croître en France, sur des bases plus saines et plus durables".
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Editorial
Orienter, oui… imposer, non !
Quand le législateur devient allocataire d’actifs… En effet, la loi Industrie verte prévoit l’obligation d’introduire une part minimum d’investissement en actifs non cotés dans les contrats d’assurance-vie et PER lorsqu’ils sont investis via la gestion pilotée.