Les documents commerciaux sur les placements à formule sont perfectibles
L'Autorité des marchés financiers (AMF) a demandé à des épargnants français de lire des brochures commerciales et des documents réglementaires présentant des placements à formule. Le principal constat de l'étude est qu'ils "rejettent la forme des documents, qu'ils jugent rébarbatifs et dont la présentation ne facilite par l'appropriation". Les défauts relevés portent autant sur la forme documents longs, peu aérés, absence de mise en relief et d'aide à la lecture que sur le fond : vocabulaire technique, abréviations non explicitées, explications trop longues. Point positif tout de même, lAMF admet que "l'objectif d'une information exacte et trompeuse est atteint". D'ailleurs, les épargnants estiment que les documents réglementaires (DIC documents dinformation clé) sont complets et ils reconnaissent leur neutralité et leur objectivité. Même sils ne peuvent être structurellement modifiés, lAMF affirme que "la réglementation laisse aux professionnels une certaine latitude pour faciliter la compréhension des documents réglementaires". Elle les invite par conséquent à appliquer les "principes courants de la lisibilité" : mise en relief des informations importantes, utilisation de phrases courtes à la forme active, bannissement des mots abstraits superflus, du jargon financier, des détails inutiles, et maquette attractive.
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Editorial
Orienter, oui… imposer, non !
Quand le législateur devient allocataire d’actifs… En effet, la loi Industrie verte prévoit l’obligation d’introduire une part minimum d’investissement en actifs non cotés dans les contrats d’assurance-vie et PER lorsqu’ils sont investis via la gestion pilotée.