"Minibons" : pertes déductibles en cas de non-remboursement
Une disposition de la loi de finances rectificative pour 2016 (article 44) a étendu aux "minibons" le bénéfice du régime d'imputation des pertes subies en cas de non-remboursement d'un prêt participatif consenti sur une plate-forme de crowdfunding. Rappelons que les "minibons" sont une nouvelle catégorie de bons de caisse qui peuvent être souscrits sur les plates-formes de financement participatif. Ainsi, la perte subie en cas de non-remboursement de "minibons" souscrits à compter du 1er janvier 2017 est imputable sur les intérêts générés par des prêts participatifs ou d'autres "minibons" à compter de l'année au cours de laquelle la créance devient définitivement irrécouvrable ou des cinq années suivantes. Dans une mise à jour de sa base Bofip, l'administration fiscale rappelle que l'imputation de ces pertes est désormais plafonnée à 8 000 au titre d'une même année. Le droit à imputation est admis seulement pour l'impôt sur le revenu aucun effet pour le calcul des prélèvements sociaux et porte uniquement sur la perte en capital, à l'exclusion des frais de toute nature supportés par le contribuable et des intérêts afférents au prêt concerné qui n'auraient pas été versés au prêteur.
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Editorial
Orienter, oui… imposer, non !
Quand le législateur devient allocataire d’actifs… En effet, la loi Industrie verte prévoit l’obligation d’introduire une part minimum d’investissement en actifs non cotés dans les contrats d’assurance-vie et PER lorsqu’ils sont investis via la gestion pilotée.