Refonte de l'imposition des revenus des non-résidents
Le gouvernement a fait adopter un amendement au projet de loi de finances pour 2019 qui va modifier le régime dimposition des revenus de source française perçus par les personnes physiques domiciliées fiscalement hors de France (non-résidents). En premier lieu, à compter de l'imposition des revenus de 2018, le taux minimum dimposition de ces revenus prévu à larticle 197 A du Code général des impôts serait relevé de 20 % à 30 % en métropole (relèvement à 25 % pour les revenus ayant leur source dans les départements doutre-mer), et la déduction des pensions alimentaires pour le calcul du taux moyen sur lensemble des revenus mondiaux serait admise, sous réserve que les pensions versées soient imposables en France et quelles naient pas déjà donné lieu, pour le contribuable, à un avantage fiscal dans son État de résidence. Pour les revenus perçus à partir du 1er janvier 2020, le mécanisme de retenue à la source (0, 12 et 20 %) serait supprimé ; l'imposition serait prélevée en appliquant la grille de taux par défaut du prélèvement à la source de limpôt sur le revenu. Dautres aménagements sont à prévoir (amendement déposé), notamment concernant l'exonération de plus-value en cas de cession de la résidence principale.
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Editorial
Orienter, oui… imposer, non !
Quand le législateur devient allocataire d’actifs… En effet, la loi Industrie verte prévoit l’obligation d’introduire une part minimum d’investissement en actifs non cotés dans les contrats d’assurance-vie et PER lorsqu’ils sont investis via la gestion pilotée.