Revenus mobiliers et plus-values sur valeurs mobilières : option rétroactive possible pour lapplication du barème de lIR
Les revenus mobiliers perçus et les plus-values de cession de valeurs mobilières (ou de droits sociaux) réalisées par les personnes physiques sont en principe, depuis 2018, soumis au prélèvement forfaitaire unique (12,8 % + prélèvements sociaux, soit une taxation globale de 30 %). Par dérogation, les contribuables y ayant intérêt peuvent opter, de manière expresse, pour le barème progressif de limpôt sur le revenu. Loption est globale et porte sur lensemble des revenus, gains nets, profits et créances entrant dans le champ dapplication du PFU. Elle doit être exercée chaque année lors du dépôt de la déclaration de revenus et au plus tard avant la date limite de déclaration. Dans le cadre du droit à lerreur, les contribuables qui nont pas opté pour limposition au barème au moment de leur déclaration de revenus, peuvent le faire en formulant une demande à leur service ou depuis leur espace sécurisé sur impots.gouv.fr. Bien que le choix opéré au moment de la déclaration soit en théorie irrévocable, ladministration a en effet décidé de donner une suite favorable à de telles demandes, sans pénalité.
Comment faire un don de titres aux Petits Frères des Pauvres
Editorial
Orienter, oui… imposer, non !
Quand le législateur devient allocataire d’actifs… En effet, la loi Industrie verte prévoit l’obligation d’introduire une part minimum d’investissement en actifs non cotés dans les contrats d’assurance-vie et PER lorsqu’ils sont investis via la gestion pilotée.