Achat de la résidence principale : du rêve à la réalité

Par : edicom

Pour la 4e année consécutive, le Crédit foncier a réalisé une étude mesurant le parcours d’acquisition de la résidence principale et les écarts entre « le rêve et la réalité ». Le Crédit foncier a interrogé (du 28 mars au 18 avril dernier) près de 7 000 ménages qui ont cherché au cours des douze derniers mois à acquérir un logement.

Pourquoi acquérir sa résidence principale ? Les principales motivations sont d’« être chez soi » (72 % des citations) et de ne plus verser des loyers à fonds perdu (69 %) pour ceux qui accèdent à la propriété pour la première fois. Pour les secundo-accédants, il s’agit de disposer d’un logement plus grand (40 %) et de changer d’environnement (31 %).

Au premier rang des critères de recherche viennent l’emplacement (70 % des citations), la superficie (69 %) et le nombre de pièces (67 %). D’autres critères peuvent évoluer selon les régions ; ainsi la proximité avec les transports en commun est plus importante en Ile-de-France lorsque l’exposition du logement et la vue dont il dispose recueillent davantage de citations dans le Sud de la France. La proximité avec des écoles, 6e critère sur 12, dépend naturellement de la situation familiale des personnes sondées

Maison ou appartement ?

72 % des personnes interrogées recherchent une maison ; c’est dans le Nord-Ouest que ce désir est le plus important. Fort logiquement, le souhait d’une maison dépend de la taille de la commune dans laquelle on souhaite habiter : il concerne 89 % des futurs acquéreurs dans des communes de moins de 5 000 habitants contre 33 % pour les villes de plus de 100 000 habitants

Au bout d’un an de recherche, 71 % des personnes interrogées ont fait l’acquisition d’un logement (contre 53 % trois ans auparavant en 2014) ; 20 % sont toujours en recherche et 9 % ont abandonné.

Aller au-delà du budget fixé

En moyenne, les acquéreurs attendent 4,4 mois (7 mois en 2014) avant de signer un compromis. Lorsqu’ils ont conclu leur achat, les ménages ont visité en moyenne près de 6 biens. Dans les grandes agglomérations, la durée de recherche est plus courte (4,1 mois), mais le nombre de biens visités plus important (6,5 biens).

En moyenne, les acquéreurs attendent 4,4 mois (7 mois en 2014) avant de signer un compromis. Lorsqu’ils ont conclu leur achat, les ménages ont visité en moyenne près de 6 biens. Dans les grandes agglomérations, la durée de recherche est plus courte (4,1 mois), mais le nombre de biens visités plus important (6,5 biens).

Dans la réalité, un acquéreur sur cinq (19 %) est allé au-delà du budget qu’il s’était fixé avec un dépassement moyen de 13 % ; c’est en Ile-de-France que la nécessité d’aller au-delà du budget initial est la plus importante.

Pour 55 % des acquéreurs, la transaction s’est faite après avoir obtenu une baisse de prix.

Prêt à faire des concessions

Hors budget, 41 % des acquéreurs ont fait des concessions par rapport à leurs souhaits initiaux. Les principales concessions portent sur la taille du logement (28 % disent avoir acheté un logement plus petit qu’espéré), sur l’éloignement géographique (23 % disent s’être éloignés du lieu où ils souhaitaient acheter), sur une surface moindre de terrain ou de jardin (20 %), le renoncement à un parking (19 %), le renoncement à l’absence de travaux à effectuer (19 %) ou encore à l’exposition du bien (13 %).

  • Mise à jour le : 13/12/2021

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