Avec 1,70 % de rendement net de frais de gestion et brut de prélèvements sociaux et fiscaux, le Fonds Garanti en Euros de la première association d’épargnants devrait se situer parmi les meilleurs du marché pour 2020.

Après une dégringolade à 1,85 % l’an dernier, le Fonds Garanti en Euros de l’Afer devrait figurer en 2020 dans le haut du classement des fonds euros. L'association annonce en effet un taux de rendement de 1,70 % net de frais de gestion, et brut de prélèvements sociaux et fiscaux. La réserve globale de PPB a été reprise, six ans après sa dotation, à hauteur de 81 millions d’euros et se situe fin 2020 à 269 millions d’euros.

« Dans un contexte de double crise économique et sanitaire, de taux bas et d’attaques répétées contre les fonds en euros, ce taux de 1,70 % se situera très probablement parmi les tout meilleurs du marché. Les fonds en euros sont une chance, un trésor public. Soyons intelligents. Faisons-les évoluer, mais préservons leur disponibilité et leur sécurité au bénéfice des épargnants », a déclaré Gérard Bekerman, président de l'Afer, avant d’ajouter : « Année difficile, 2020 aura également été synonyme de renouveau pour l’Afer, avec le lancement du PER et le renforcement de son offre en unités de compte, notamment dans l’économie verte et les nouvelles technologies. En 2021, l’Afer restera plus que jamais mobilisée afin d’assurer la qualité du service rendu aux adhérents. L’association sera attentive à ce que son partenaire assureur mette en œuvre les moyens adaptés pour retrouver le rythme de développement qu’elle a connu jadis. »

L’Afer se réjouit de sa résistance face à la crise. Malgré un contexte de collecte négative, l’association a pu enregistrer 13 348 nouvelles adhésions en 2020, dont une grande proportion de jeunes puisque l’âge moyen de ces nouveaux entrants s’élève à 41 ans, dont 35 % ont moins de 30 ans. Au total, l’association compte 756 620 adhérents.

L’encours des contrats s’établit en 2020 à 54,4 milliards d’euros et dépasse 59 milliards en valeur boursière (coupons courus inclus). Et alors même que le contexte est défavorable aux marchés financiers, l’encours sur les supports en unités de compte atteint 11,7 milliards d’euros.


Sur la possible cession d’Aviva France et l’arrivée d’un nouveau partenaire, Gérard Bekerman a rassuré les adhérents, en soulignant que l’Afer « était ouverte et optimiste, mais ferait jouer à plein son droit de consultation pour défendre ses valeurs et l’intérêt des assurés. » Quant à la question d’un futur repreneur, il a précisé que « l’Afer entend observer la plus parfaite neutralité dans l’attente d’un examen attentif du dossier. » Le président de l’Afer a tenu à définir le profil idéal : « ouvert sur l’international, créateur de valeur et de richesse, solide financièrement, un co-équipier pour bâtir dans l’innovation une nouvelle histoire, un extraordinaire projet de développement dans la durée, intégré au tissu industriel d’une France que nous aimons. »