L’OFCE revoit à la hausse ses prévisions de croissance jusqu’en 2019

Par : edicom

1,8 % en 2017, 1,7 en 2018 et 1,9 pour 2019… Les chiffres dévoilés par l’organisme indépendant sont en hausse et rejoignent ceux de l’Insee. Donc, la France va enfin mieux…

Selon l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) qui est un organisme indépendant de prévision, de recherche et d’évaluation des politiques publiques au sein de la Fondation nationale des sciences politiques, les chiffres économiques se portent mieux.

Voici en deux tableaux et quelques extraits, un résumé de l’analyse économique menée par l’OFCE. (Résumé des prévisions du18 octobre 2017, Perspectives 2017-2019 pour l’économie mondiale et la zone euro) :

« Les chiffres de croissance du premier semestre 2017 témoignent d’une accélération de la croissance mondiale qui devrait se traduire par une hausse du PIB de 3,2 % sur l’ensemble de l’année contre 3,0 % en 2016. Les tensions financières observées en Europe en 2015 après la crise grecque ou dans les pays émergents – liées à la crainte d’un atterrissage brutal de l’économie chinoise – se sont dissipées ».

Perspectives de croissance mondiale : Taux de croissance annuels, en %

 

2016

2017

2018

2019

France

1,1

1,8

1,7

1,9

Allemagne

1,9

2,0

1,5

1,3

Espagne

3,2

3,0

2,6

2,4

Italie

1,0

1,4

1,1

0,9

USA

1,5

2,1

2,8

2,0

Zone euro

1,8

2,1

1,7

1,6

Union européenne (28 pays)

1,9

2,3

1,8

1,7

Monde

3,0

3,2

3,4

3,3

 

« Après cinq années de croissance atone (0,8 % en moyenne sur la période 2012-16), une reprise se dessine enfin en France avec des hausses attendues du PIB de 1,8 % en 2017, 1,7 % en 2018 et 1,9 % en 2019. »

 

Résumé de la prévision pour la France : Variations (en +) par rapport à la période précédente, en %

 

2017

2018

2019

Consommation des ménages

1,2

1,7

1,9

Prix à la consommation

1,2

1,1

1,5

Taux de chômage

9,2

9,0

8,7

Taux d’épargne des ménages

14,3

14,1

13,9

 

« En lien avec la hausse du pouvoir d’achat (+1,5 % en2018 et +1,6 % en 2019), la consommation des ménages accélérerait, soutenue par une légère baisse du taux d’épargne (-0,2 point par an) portée par la réduction du taux de chômage. Le premier semestre 2018 serait moins favorable à la consommation que le second en raison du transfert partiel CSG/cotisations en janvier compensé intégralement à l’automne et de certaines revalorisations de prestations qui arrivent seulement à la fin de l’année. L’investissement des entreprises resterait dynamique malgré la fin du suramortissement fiscal et l’investissement des ménages continuerait à se redresser dans un contexte de hausse du revenu et de taux bas ».

On note tout de même une légère baisse du taux d’épargne des ménages, ce qui n’est pas favorable à l’activité des conseillers en gestion de patrimoine, mais au moins ceux-ci pourront-ils rassurer leurs clients sur le taux d’inflation attendu. La hausse des prix ne devrait donc pas trop amputer les intérêts des placements financiers.

 

  • Mise à jour le : 19/10/2017

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