L'immobilier à Miami : la nouvelle conquête de l’Est

Par : edicom

Oubliée la crise des subprimes, à Miami, l’immobilier est reparti de plus belle, et sur de bonnes bases : situation économique saine, inventaire absorbé, achats comptant, ouverture de la ville sur tous les marchés internationaux : Amérique latine, Europe, et depuis peu Asie.

En 2013, dopée par la demande internationale, la ville a connu sa troisième année record. Depuis quarante mois consécutifs, le prix des appartements est en hausse, une évolution également observée depuis trente-quatre mois pour les maisons. Le prix moyen des appartements a augmenté de 12,5 %, entre septembre 2013 et septembre 2014.

Deux à trois moins cher qu’à Paris

En moyenne, les transactions s’effectuent quasiment au prix affiché (95,6%), en paiement comptant (68 % des condos et 40 % des maisons) et rapidement (environ en moins de cinquante jours de la mise sur le marché).

90 % des transactions effectuées par des clients internationaux se font « cash ». Mais ceux-ci sont de plus en plus en concurrence avec une clientèle venue de tout le continent nord-américain (Canadiens, Américains d’autres grandes villes), attirée par le climat et la santé économique de la région.

Aujourd’hui encore, même si un effet de rattrapage joue, la pierre reste très bon marché. « En 2014, le prix moyen à Miami est à son niveau de 2004, indique Elisabeth Gazay, directrice de Barnes Miami, un réseau international spécialisée dans l’immobilier très haut de gamme et de prestige. La ville reste un réel investissement judicieux car le prix au mètre carré y est deux à trois fois inférieur à celui de villes, telles que New York ou Paris, et généralement inférieur à celui de villes françaises, comme Bordeaux, Marseille ou Toulouse. Il faut compter environ 3 000 euros le mètre carré pour des biens de qualité et entre 5 000 à 6 000 euros pour des biens haut de gamme. »

Le site globalpropertyguide.com a établi un tableau comparatif du prix de vente d’un appartement de haut standing de 120 m2 dans les vingt villes les plus prisées du monde : avec un prix moyen au mètre carré de 5 802 euros, Miami arrive en 14e position, très loin derrière les trois premières – Monaco (36 640 €), Londres (26 211€), Hong Kong (15 135 €) – et même Paris (11 270 €) qui est huitième.

La vente en Vefa a la cote

La ville a vu sa population croître de 10 % en cinq ans, « ce qui a permis d’absorber, de 2007 à 2012, l’ensemble des biens disponibles qui sont aujourd’hui tous occupés soit en résidence principale, soit en résidence secondaire», poursuit Elisabeth Gazay. De nouveaux quartiers sortent de terre et dynamisent la ville qui a élargi son centre à des quartiers prometteurs : Edgewater, Brickell, Design District, Wynwood… Des architectes et designers de renommée internationale se lancent dans des projets de luxe, souhaitant marquer de leur empreinte une ville en plein essor économique, artistique et culturel.

Cent-quatre-vingt-huit nouveaux immeubles ont été annoncés dans le comté (est de Miami), parmi lesquels cinquante-cinq sont déjà en construction, soixante sont en vente et vont bientôt démarrer, et sept déjà livrés en 2014 (premiers depuis la crise). 66 % des 14 140 appartements actuellement en vente sont déjà sous contrat.

« Les meilleures opportunités actuellement se situent dans l’achat sur plan, l’équivalent de notre Vefa (vente en l’état futur d’achèvement), conclut Thibault de Saint-Vincent, président de Barnes. Cela permet d’avoir accès à un appartement de grand standing, à partir de 600 euros du pied carré, et surtout d’étaler son investissement sur deux ou trois années selon la durée de construction. »

  • Mise à jour le : 13/12/2021

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