Novaxia compte créer des solutions de rendement pour la clientèle patrimoniale

Par : Benoît Descamps

Récemment nommés directeur commercial et directeur marketing au sein du pôle développement de Novaxia, Thibault Feuillet (ci-dessous à droite) et Sébastien Nantas (à gauche) nous exposent leurs missions et les moyens mis en œuvre pour mener à bien l’objectif fixé par Joachim Azan, président-fondateur : multiplier par cinq les encours de la société pour atteindre le milliard d’euros d’ici 2020.

Profession CGP : L’objectif fixé par Joachim Azan est d’atteindre le milliard d’euros d’encours d’ici 2020. Comment comptez-vous y parvenir ?

Sébastien Nantas : Pour mener à bien cet objectif, Joachim Azan a souhaité réorganiser la société en créant, aux côtés des pôles Immobilier et Finance, un pôle développement qu’il dirige et au sein duquel il nous a recrutés. Nous sommes des professionnels de l’asset management financier et immobilier, passés chez Amundi, Natixis AM, Edmond de Rothschild AM et Tikehau IM, pour ma part, et chez Cholet Dupont Partenaires, puis Vendôme Capital Partners pour Thibault.

Notre arrivée vise à élargir notre typologie de produits et de clients pour faire croître notre collecte entre 20 et 30 % chaque année.

En tant que directeur marketing, ma mission est de développer le produit de demain, en anticipant les conséquences des évolutions réglementaires et fiscales, telles que la réforme de l’ISF, mais aussi d’institutionnaliser notre communication tout en restant proche de notre clientèle en diffusant une information transparente.

Thibault Feuillet : Ces évolutions ne remettent pas en cause notre métier, le capital-développement immobilier, dont le point de départ est la transformation d’actifs immobiliers obsolètes ou inoccupés en logements, en résidences gérées ou en hôtels. Nous restons concentrés sur ce savoir-faire.

En charge de la direction commerciale, je compte poursuivre notre développement auprès des CGPI et Family Offices, mais aussi renforcer fortement nos partenariats avec les banques privées. S’agissant des CGPI, l’équipe actuellement composée de trois commerciaux devrait être renforcée afin d’apporter davantage de présence et de réactivité à leurs demandes.

PCGP : Comment allez-vous faire évoluer votre offre ?

S. N. : Il s’agit de concevoir des produits de rendement pour la clientèle retail. En effet, nos solutions ont, jusqu’à présent, consisté à offrir aux porteurs une plus-value issue de la revente des nouveaux biens créés (logements, hôtels) à partir d’actifs désuets ou inoccupés (bureaux, friches industrielles…). 1,4 milliard d’euros d’actifs ont ainsi été transformés depuis la création de Novaxia, mais il ne s’agissait pas de fonds de détention. Nous allons donc proposer des solutions où les actifs transformés pourront être conservés et exploités par un gestionnaire partenaire. Par exemple, il s’agit de faire profiter aux clients du rendement d’un hôtel dont on sait que le pic d’exploitation est atteint trois ou quatre années après sa création.

T. F. : Nous n’avons pas encore déterminé l’enveloppe de détention de ces actifs. Il pourrait s’agir de solutions intégrables aux contrats d’assurance-vie, qui restent la principale niche fiscale de collecte en France, et à laquelle nos produits historiques ne sont pas éligibles. Dans tous les cas, le ticket d’entrée restera abordable, comme pour nos autres solutions. Pour créer cette nouvelle offre, nous consultons régulièrement une dizaine de partenaires afin de bien répondre à leurs attentes et à celles de leurs clients.

S. N. : Pour les institutionnels, également suivis par Bruno Cossé, récemment recruté en tant que directeur général Finance, nous allons poursuivre le développement de notre offre puisque nous avons d’ores et déjà deux fonds de 25 millions d’euros d’encours créés en compagnie de banques, grands clients privés et Family Offices. Un produit dont l’encours est fixé à 300 millions d’euros est en cours de création.

T. F. : Ce développement vers les institutionnels n’entame en rien notre volonté de poursuivre notre démarche envers le marché de la gestion de patrimoine, puisque nous visons un encours équilibré entre clientèle institutionnelle et retail.

PCGP : Un point sur vos solutions actuellement distribuées auprès des CGPI ?

T. F. : Il s’agit de fonds de capital-développement immobilier de trois sortes :

- Novaxia Immo Opportunité 6, un fonds permettant une réduction à l’IR ou à l’ISF dont la collecte a fortement progressé cette année ;

- Novaxia Immo Club 3, un fonds éligible au PEA, PEA-PME et au remploi de produit de cession ;

- et Novaxia Immo Evolution 2, un FPCI accessible à la clientèle professionnelle.

Les deux premières solutions sont accessibles à partir de 5 000 euros, tandis que le troisième est ouvert à partir de 100 000 euros.

S. N. : Aujourd’hui, ces produits sont diffusés auprès de 9 200 clients, à 75 % via les CGPI, et en complément par des Family Offices et des banques privées (BPE, Bred, Banque Palatine et Banque Leonardo). La collecte est en hausse régulière avec une croissance pour 2017 de + 50 %, à 90 millions d’euros.

Notre fonds PEA fonctionne aujourd’hui très bien auprès de la gestion privée. Cette enveloppe fiscale est actuellement délaissée avec seulement un peu plus de 80 milliards d’euros d’encours sur les 7 millions de plans ouverts. Or, notre produit offre une belle diversification dans l’immobilier avec un TRI de 7 % en moyenne.

  • Mise à jour le : 04/08/2017

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