En 2017, le médiateur de l'assurance, qui vient de publier son rapport annuel d'activité, a reçu 16 151 demandes de médiation, soit une progression de 9 % par rapport à 2016 et de 67 % par rapport à 2015. Comme les années précédentes, la majorité des demandes en assurance de biens concerne lassurance automobile (38 %) et lassurance habitation (27 %). Les litiges liés aux contrats dassurance-vie représentent 23 % des litiges en assurance de personnes, juste devant les contrats emprunteurs (22,5 %) et l'assurance santé (21 %). Le refus dindemnisation ou le mauvais suivi de la réclamation, réel ou ressenti, par le professionnel dassurance sont à l'origine de l'essentiel des réclamations. Cela étant, Philippe Baillot met l'accent cette année sur la longueur et le caractère souvent inintelligible des contrats, qui en découragent la lecture : "les contrats ne sont pas lus. Nombre de saisines de la Médiation proviennent de ce seul fait", affirme-t-il. Dans un quart des cas, le médiateur donne raison aux consommateurs. Dans les autres, il leur apporte des explications et des justifications quant à la position du professionnel. Des explications qui semblent être comprises puisque ses avis sont suivis dans plus de 99 % des cas et qu'il n'y a quasiment aucune saisine des tribunaux par la suite.
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Editorial
Orienter, oui… imposer, non !
Quand le législateur devient allocataire d’actifs… En effet, la loi Industrie verte prévoit l’obligation d’introduire une part minimum d’investissement en actifs non cotés dans les contrats d’assurance-vie et PER lorsqu’ils sont investis via la gestion pilotée.