Le surendettement recule en France

"Avec 91 899 nouvelles situations de surendettement en 2018, le nombre de primo dépôts revient à un niveau proche de celui de l’année 1990, première année de mise en œuvre de la loi Neiertz sur le surendettement", constate la Banque de France dans son bilan annuel. Ce nombre est à la baisse pour la sixième année consécutive (- 4,4 %). Le nombre de dossiers déposés diminue aussi, pour la quatrième année consécutive : - 10 % en 2018, à 162 936. L’endettement global des ménages en situation de surendettement s’est élevé à 6,6 milliards d’euros en 2018, soit un recul de 8,8 % par rapport à 2017, et de plus de 20 % par rapport à son pic de 2014. L'endettement médian s'élève à 19 426 €. La part des dettes à la consommation a atteint 37,8 % – elle était de 45,9 % en 2014 – et plus d’une situation de surendettement sur cinq ne comporte aucune dette à la consommation, contre une sur dix en 2011. La part de l’endettement immobilier s'est également réduit et, en valeur, les arriérés de charges courantes et les autres dettes ont diminué de 7 %. Par ailleurs, les chiffres de la Banque de France montrent que les familles monoparentales sont particulièrement vulnérables au risque de surendettement : plus des deux tiers des débiteurs (68 %) sont isolés, sans conjoint, ou séparés.
  • Mise à jour le : 06/02/2019