"Le rebond de la détention d'actions relevé en 2017 et 2018, après 10 années de baisse régulière, aura été de courte durée", constate l'AMF (Autorité des marchés financiers) à propos de l'enquête annuelle SoFia de la société d'études Kantar. En mars, le taux de détention des actions par le biais d'un compte-titres ou d'un PEA (plan d'épargne en actions) est estimé à 6,2 %, contre 7,5 % l'an passé. Il s'agit du plus bas niveau constaté depuis 10 ans, un taux plancher déjà observé en 2016. Le nombre d'actionnaires en direct est estimé à environ 3 millions de personnes, un nombre divisé par deux depuis 2008. En outre, le taux de détention d'actions par le biais de placements collectifs (Sicav ou fonds actions) a également baissé, passant de 2,7 % à 2,3 %. Seul petit motif de satisfaction, la détention d'actions par le biais d'un contrat d'assurance-vie en UC continue de progresser. Le taux de détention est de 12 % aujourd'hui, contre 10 % en 2016. L'enquête n'inclut pas la détention d'actions par le biais de l'épargne salariale. Le profil des investisseurs évolue peu. Il s'agit principalement d'hommes, âgés de plus de 45 ans ; 6 sur 10 bénéficient de revenus mensuels supérieurs à 3 000 ou possèdent un patrimoine financier de plus de 50 000 . Cela étant, la baisse de la détention est davantage marquée chez les plus âgés et les plus aisés.
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Editorial
Orienter, oui… imposer, non !
Quand le législateur devient allocataire d’actifs… En effet, la loi Industrie verte prévoit l’obligation d’introduire une part minimum d’investissement en actifs non cotés dans les contrats d’assurance-vie et PER lorsqu’ils sont investis via la gestion pilotée.