Soutien au pouvoir d'achat (3) : annulation de la hausse de la CSG pour les pensions de moins de 2 000
La hausse du taux de la CSG (contribution sociale généralisée), appliquée dès le début de l'année 2018, avait touché notamment les allocataires de revenus de remplacement, dont les retraités, à l'exception de ceux dont le revenu fiscal de référence n'excédait pas 14 404 par part (environ 1 200 par mois ; 22 096 pour un couple, soit 1 841 par mois). En deçà de ce seuil, les allocataires bénéficient d'un taux réduit (3,8 %) voire d'une exonération. Le projet de loi portant mesures d'urgences économiques et sociales, présenté aujourd'hui en Conseil des ministres, d'une part, relève, à partir de 2019, le seuil de revenu au-delà duquel est appliqué le taux normal de CSG (8,3 %) à 22 580 par part (soit environ 1 882 nets par mois ; 34 636 pour un couple, soit 2 886 par mois) et, d'autre part, instaure un taux de 6,6 % (qui équivaut à l'ancien taux normal) pour les allocataires percevant un revenu compris entre 14 570 (seuil de 2018 actualisé) et 22 580 . Cependant, la mesure ne sera pas à effet immédiat au 1er janvier 2019. Les pensionnés qui verseront trop de CSG au cours du premier trimestre 2019 seront régularisés au plus tard le 1er juillet.
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Editorial
Orienter, oui… imposer, non !
Quand le législateur devient allocataire d’actifs… En effet, la loi Industrie verte prévoit l’obligation d’introduire une part minimum d’investissement en actifs non cotés dans les contrats d’assurance-vie et PER lorsqu’ils sont investis via la gestion pilotée.